Toute mauvaise pratique de l’acupuncture ou méconnaissance physiologique et pathologique de l’être humain peut avoir de graves conséquences sur sa santé. Malgré tout, sans minimiser les risques plusieurs études le confirment : l’acupuncture est une des thérapies les plus sécuritaires, sous réserve qu’elle soit pratiquée par une personne compétente.
En France, la pratique légale de l’acupuncture est réservée aux docteurs en médecine ayant suivi une spécialisation en thérapie d’acupuncture. Cette condition est souvent suffisante pour certifier la compétence du praticien.
L’hygiène est fondamentale
Les aiguilles utilisées en acupuncture doivent être adaptées à la thérapie de soin et être stériles pour éviter toutes infections bactériennes. Elles doivent être utilisées sur un patient unique, et jetées après son départ. Pour soigner un malade, le praticien utilise en général un lot d’aiguilles emballées dans un blister. En Occident comme en Europe, la recommandation est claire : les thérapeutes doivent utiliser des aiguilles stérilisées et jetables.
De plus, l’acupuncteur doit connaitre parfaitement la cartographie des points d’acupuncture pour appliquer les aiguilles sans faire souffrir le patient.
Les effets indésirables
Une enquête a révélé moins de 6 % d’effets indésirables sur 10 000 traitements en acupuncture. Contusions, saignements, étourdissements, nausées, douleurs à la piqure sont les rares effets indésirables rencontrés en traitement acupuncture. La transmission d’infections bactériennes par les aiguilles est peu courante. Les infections redoutées sont les infections par le virus du Sida ou l’hépatite B ou C.
Il faut savoir que la plupart des acupuncteurs respectant les concepts de la Médecine Chinoise suivent la réglementation sanitaire et les normes d’hygiène. Son premier concept vise d’abord le respect de la personne humaine. Le patient doit tout de même être vigilant à la pratique et à la technique utilisée par son acupuncteur.
En cas de doute
À la moindre rougeur à l’endroit piqué lors de la dernière séance d’acupuncture, il faut se référer à son praticien sans attendre. Puis, dans un second temps, il est recommandé de faire une déclaration à la Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales et du Conseil de l’Ordre des Médecins. Ces organismes feront une enquête approfondie afin que d’autres patients ne soient pas contaminés par une pratique douteuse.
Cependant, en cas de suspicion, il est possible de faire un test de dépistage entièrement anonyme et gratuit pour lever le doute de votre esprit en cas de manque d’asepsie.